Chez Audi, l’heure est à la réorganisation depuis quelques temps. Les appellations qui comprennent un chiffre pair désignent désormais des modèles électriques alors que les chiffres impairs s’appliquent à ceux qui disposent d’un moteur à combustion. En toute logique l’A4 devient l’A5 mais ce n’est pas aussi simple ! En effet, la berline et le break A5 prennent également la succession de l’ancienne A5 Sportback. Vous suivez toujours ? Du coup, toutes deux ont un toit fuyant et affichent des profils de coupés.
Si le Q6 e-tron ne nous a pas laissé un souvenir impérissable en matière de design, force est de constater que les stylistes de la marque aux anneaux se sont lâchés sur l’A5. La face avant est pourvue de phares en amande, d’une large calandre Single Frame et d’un bouclier particulièrement sculpté, percé de plusieurs prises d’air. Le capot et les portières sont traversés de lignes de force qui lui donne beaucoup de dynamisme, une impression renforcée par le toit plongeant vers l’arrière et par le jonc chromé autour des vitrages latéraux. La partie arrière n’est pas en reste avec un hayon très incliné pour la version break Avant, une large signature lumineuse et un pare-chocs musclé.
Univers connu
L’habitacle a quant à lui un air de déjà vu la planche de bord ressemble à s’y méprendre à celle du Q6 e-tron. On retrouve la même configuration avec deux écrans de 11,9 et de 14,5 pouces. En option, elle peut recevoir une troisième dalle de 10,9 pouces face au passager. Comme souvent chez Audi, l’ergonomie est sans reproches mais on peut toutefois regretter la présence de certains plastiques peu flatteurs, notamment sur les panneaux de portes arrière. Connu pour ses matériaux de qualité, il semble qu’Audi se laisse un peu aller sur ce point.
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Par rapport à l’A4, l’espace aux jambes est plus généreux et la garde au toit est suffisante. Le coffre, avec une capacité de 445 litres (berline) ou de 476 litres (Avant), est tout à fait dans la moyenne. Avec les dossiers arrières rabattus, on grimpe à 1.299 ou à 1.424 litres. Pour le reste, on retrouve me même contenu technologique que dans le Q6 e-tron avec par exemple l’affichage tête haute avec réalité augmentée, les haut-parleurs intégrés aux appui-têtes avant ou encore l’Audi Assistant qui utilise ChatGPT.
Essence et diesel
Pour motoriser l’A5, Audi a choisi 3 blocs associés d’office avec une transmission automatique à 7 rapports : en essence, le 2.0 TFSI est disponible dans une version 150 ch (280 Nm) ou 204 ch (340 Nm). Si la première n’est disponible qu’en traction, la seconde peut bénéficier de la transmission intégrale Quattro. La S5 a quant à elle droit au V6 3.0 TFSI de 367 ch et 550 Nm. Ce dernier à la particularité de bénéficier d’une hybridation légère 48V qu’il partage avec l’A5 TDI qui dispose d’un moteur 2.0 diesel de 204 ch, couplé d’office avec la transmission Quattro, comme la S5.
Audi a souhaité donner un caractère sportif à son nouveau modèle avec des réglages de suspensions fermes et si cela ne suffit pas, il est possible d’opter pour l’amortissement S qui offre une hauteur de caisse réduite de 20 mm et des débattements réduits. Dans toutes les versions, la marque allemande a opté une direction progressive qui s’adapte selon les conditions d’utilisation.
Direction bluffante
Sur les petites routes de moyenne montage où nous avons réalisé nos essais, la direction adaptative de l’A5 fait des merveilles. Précise et directe dans les virages, elle arrive à gommer en partie son encombrement assez important. Ajouter à cela la transmission Quattro et vous avez une voiture qui semble collée à des rails en toutes circonstances.
Quelle que soit la motorisation choisie, l’A5 fait preuve d’une vivacité appréciable tout en demeurant confortable. Les mécaniques sont très discrètes, même le TDI se fait à peine entendre en pleine charge. Avec ce modèle, Audi avoir mis un point d’honneur à privilégier le plaisir de la conduite et sur ce point, c’est réussi. La concurrence germanique premium devrait en prendre de la graine !
Conclusion
Il y a longtemps qu’une Audi n’avait plus été aussi agréable à conduire que l’A5 ! Si cette voiture n’entend pas révolutionner le marché, elle est en tout cas bien armée pour connaître le succès auprès d’une clientèle surtout composée de particuliers et de gros rouleurs.
Audi A5 2.0 TFSi Quattro S-Tronic : spécifications
Moteur : essence, 4 cylindres, 1.984 cm3, 204 ch et 340 Nm
Transmission : intégrale
Boîte de vitesses : automatique à double embrayage 7 rapports
L/l/H (mm) : 4.829/ 1.860 / 1.410
Poids à vide (kg) : 1.750
Volume du compartiment à bagages (l) : 445 – 1.271
De 0 à 100 km/h (sec) : 7,6
Vitesse maximale (km/h) : 245 km/h
Consommation mixte WLTP (l/100 km) : 6,9
CO2 (g/km) : 158
Prix : 50.800 €
Taxe de mise en circulation : Flandre : 858,22 euros ; Wallonie et Bruxelles : 867 euros
Taxe de circulation : Flandre : 463,41 euros ; Wallonie et Bruxelles : 271.39 euros
Écomalus Wallonie : 0 euro
- Mécaniques agréables
- Direction adaptative très agréable
- Look général
- Apparence de certains plastiques
- Prix élevé
- Pas de version PHEV pour le lancement
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